mardi 16 décembre 2008

Musée Picasso

Les hôtels particuliers foisonnent dans le Marais. Ces palaces construits pour certains membres de la noblesse sont de petites merveilles architecturales. Nous les découvrons au hasard de nos balades quotidiennes.

Le Musée Picasso est installé dans l'un de ces hôtels dont l'entrée avec son plafond rococo avec angelots et autres fioritures est de toute beauté. Mais bon, la caméra de François passant difficilement inaperçue, il nous a été formellement interdit de l'utiliser alors que les autres visiteurs peu scrupuleux et munis de leur cell s'en donnaient à coeur joie. Nous ne pouvons donc vous montrer le fameux plafond de l'entrée ou encore la partie intérieure de l'installation de Daniel Buren qui commence à l'extérieur et traverse le bâtiment. Extrêmement intéressant.

Les carrés de couleurs sur les vitres des fenêtres font également partie de l'installation (La Coupure) de Buren.

Sur cette photo du musée, on distingue à peine que la moitié gauche de la façade soit une réflexion.

François profite de ce gigantesque miroir aux effets déformants
pour s'amuser un peu.


La fameuse installation de miroirs de Buren au musée Picasso.

7 commentaires:

Manuela a dit…

J'ai du mal à vous reconnaître sur la 3e photo; Paris vous vieillirait-elle? :-)P

À moins que ce ne soit l'effet Buren. Si ses miroirs vous ont plu, vous aimerez peut-être ses colonnes au Palais Royal. S'y trouve aussi une fontaine étrange: les sphères de Pol Bury, où François pourra s'amuser à photographier d'autres reflets inattendus.

Allez, une chanson pour accompagner vos visites:
http://www.youtube.com/watch?v=FhXQHCr-ciA&feature=related

Anne Tremblay a dit…

Merci Manuela. Ta vaste culture nous guidera dans les prochains jours à travers Paris, ce qui me fait croire que tu as bien retenu tes leçons d'histoire de l'art malgré ce que tu dis des profs. :-)
Nous courrons aux Halles nous acheter un disque de Edith Piaf d'ailleurs.

Manuela a dit…

Il faut remercier internet qui donne assez facilement un semblant de culture à une mémoire lacunaire, en ajustant des souvenirs incomplets de lieux et surtout de noms qui y sont associés.
Parce qu'au lieu d'assister à ces dits cours (qui m'auraient assurer une bonne place dans la catégorie "érudit" pour la course à la photo d'un artiste des plus incertains de sa génération -c'est pas moi qui le dis, c'est lui-même-, autrement dit une grande star moderne), je flânais dans Paris.
Avec un énorme plaisir. Comme vous 2, j'en suis sûre.

Sillonnez Paname à coeur-joie, on voyage avec vous grâce au blog. Et c'est vraiment très agréable. :-)

Anne Tremblay a dit…

Tu as bien raison Manuela, internet nous permet de partager bien des choses. J'ai pensé à toi hier en voyant l'expo de/sur Lee Miller. Merci de nous y avoir envoyés. Par contre, les colonnes de Buren au Palais Royal sont malheureusement en restauration.

Anonyme a dit…

Je déteste les installations, qui, le plus souvent, sont des jeux d'enfants inventés par des adultes et dont la valeur "artistique" est nulle ou fort discutable.

Anne Tremblay a dit…

@Anonyme: c'est un point de vue. Discutable. :-)
J'apprécie pour ma part les interventions sur des bâtiments comme ici ou encore ce compulsif de l'emballage là. Quel est son nom déjà ? Christo. Oui, c'est ça Christo.
http://www.lesartistescontemporains.com/Artistes/christo.html

Manuela a dit…

Moi aussi j'aime beaucoup ce que fait Christo.
Merci pour le lien, Anne, il est très pratique.

Contente si l'expo de Lee Miller vous a plu; en revanche désolée pour les colonnes de Buren, la page web que j'ai consultée n'affichait pas l'accessibilité actuelle.
C'est le "problème" d'une ville d'art comme Paris, la restauration permanente de choses que l'on souhaite visiter...
Jusqu'à présent vous vous en sortez très bien si l'on en croit les photos, il n'y a pas la trace d'un échafaudage. Et puis si ça arrive, vous n'aurez qu'à dire qu'il s'agit d'une installation. Ah, l'art contemporain... ;-)P