samedi 24 janvier 2009

Venise-premières impressions

Nous sommes finalement revenus de Venise et ce fut un périple, je vous prie de me croire. Nous vous raconterons tout ça très bientôt, mais en attendant voici le premier billet que j’avais préparé le lendemain de notre arrivée dans cette ville étonnante avec quelques photos de François à vous mettre sous la dent.


Étrange et unique, Venise semble sortir de l’eau ou s'y enfoncer c'est au choix. Le clapotis de l’eau sur les barques et les gondoles, le bruit de quelques moteurs de bateau et celui des pas sur les pavés comme ambiance sonore. Il était 22h et Venise n'étant pas très éclairée la nuit, nous déambulions dans la pénombre. Cette atmosphère nous a transportés d'emblée dans une autre époque.






Une ville qui se traverse uniquement à pied ou en bateau, ce n’est pas banal tout de même. Une ville vieille et décrépite, magnifique et magique aussi, même sous la pluie et par temps froid comme ce fut le cas pour nous durant ces trois jours. Zéro regret d’y être venus malgré cela. Le charme vénitien n'a que faire de la météo.


Si l'aspect mercantile et ultra touristique de Venise peut lasser très rapidement, cette ville construite sur des lagunes ne peut laisser indifférent. Oui, d'accord la verrerie de Murano appliquée à toutes les sauces et souvent avec un manque de goût stupéfiant, «j’chu pu capable» pour reprendre l’expression préférée d’un ami que certains d’entre vous reconnaîtront.


Les masques de carnaval sont également en surnombre, en partie parce que les Chinois les fabriquent maintenant pour rien et en grande quantité. Ce qui était auparavant un artisanat local est en train de se perdre. Certains artisans vénitiens ont été obligés de fermer leurs boutiques puisque les masques chinois ont envahi toutes les boutiques et ont fait évidemment chuter les prix. Le hasard nous a fait rencontrer deux jeunes artisans qui nous ont gentiment invités dans leur boutique-atelier et nous ont expliqué comment ils réalisent leurs masques (certains prennent plus de 8 heures à fabriquer).


Par malheur, en voulant nous montrer un masque, la demoiselle a par inadvertance fait tomber un pot de peinture blanche sur le sol et sur ses jeans. Misère! Une glu blanche et épaisse s’est rapidement répandue sur le parquet. Inutile de vous dire que François et moi étions tout à coup terriblement mal de nous trouver là d'autant plus que nous n'étions pas acheteurs. Malgré ce fâcheux incident, ils ont gardé le sourire tout en frottant leur plancher.




Si vous tripez masques et que vous passez par Venise, rendez vous à L’Artista della Barbaria (Barbaria delle Tole - Castello, 6360/A - 30122 Venezia)

6 commentaires:

Lyne a dit…

J'ai comme une envie de Venise tout à coup! Vous avez sûrement votre part dans cette pensée. ;-)

Heureuse de vous savoir de retour.

Anne, pourrais-je t'emprunter François pour nos photos de voyage?
On s'en va au Mexique pour les 65 ans de Kenny.

Au plaisir de lire la suite de vos aventures!

Anne Tremblay a dit…

Bonjour Lyne! Oui, nous sommes de retour et pour un bon bout encore. Le photographe a encore plein de belles choses à montrer et moi des choses à dire alors je le garde pour tout de suite. ;-)
Je vous souhaite un très beau voyage et un bel anniversaire à Kenny.

josée a dit…

Je vous souhaite un bon retour. Vous nous avez émus et fait bien rire! Avec le froid qu'il a fait ici et mon nouveau boulot, ce carnet était un baume! On a hâte de vous voir.
jo

Anne Tremblay a dit…

Merci Josée. Le plaisir continue alors!

Anonyme a dit…

Bonjour, vous deux,
Vous êtes vraiment tombés sur un hiver exceptionnellement froid et pluvieux cette année, signe évident du bouleversement climatique. Venise en a été d'autant plus particulière.
Vous avez eu de la chance de rencontrer des jeunes fabricants de masques qui vous ont montré comment on les fait selon la vieille tradition vénitienne. Ce sont des splendeurs, qui nous font rêver de ce qu'étaient le carnaval à l'époque de Casanova.
Jean-Claude

Anne Tremblay a dit…

Bonjour Jean-Claude! Même avec le froid et la pluie cette ville si singulière garde tout son charme et son mystère. C'est vrai que le carnaval devait être fascinant, peut-être même un peu apeurant ?...
Durant notre séjour là-bas, je lisais la correspondance de George Sand au moment où elle habitait Venise. La réalité qu'elle dépeint n'est pas si loin de celle d'aujourd'hui peut-être parce qu'il n'y a pas de voiture.