lundi 9 février 2009
Le ciel des soupirs
Il est écrit qu'en acquérant cet espace, Eni (la grande compagnie pétrolière italienne) contribue à restaurer de Palazzo duccal. Elle contribue aussi aux soupirs...
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4 commentaires:
Aaaargh, horreur intersidérale, qu'ont-ils fait au Pont des Soupirs???...
J'allais justement dire que je trouvais étonnant qu'aucune restauration en cours ne soit visible sur vos photos vénitiennes, parce qu'à chaque fois (4, à plusieurs années d'intervalle) que je me suis trouvée à la place San Marco, il y avait des échafaudages pour me bloquer la vue.
Enfin là ça dépasse le comble du mauvais goût...
Comment les Italiens et surtout les Vénitiens, d'ordinaire grands esthètes, ont-ils pu accepter une telle chose? Commanditée par une compagnie pétrolière, en plus... C'est quoi le message? Restauration de monuments historiques "offerte" moyennant autorisation illimitée de polluer (NB: la pollution visuelle ne sera que temporaire)?
C'est assez douteux comme façon de promouvoir le patrimoine et c'est franchement laid quand on sait de quoi l'endroit a l'air en temps "normal". Pourtant je suis ouverte à l'art moderne, au mélange des styles, tout ça, oui oui, mais là c'est navrant.
Soupir de consternation, entre 2 nuages d'incrédulité et une marée noire de désapprobation.
Pour cette ahem...oeuvre, enfin truc, le jury de la Mostra (dont je fais exceptionnellement partie à cet instant précis) décerne à ENI le Lion d'Or du couac...
Je partage entièrement le commentaire de Manuela, indignation comprise. Comment imaginer les sentiments des condamnés qui, par ce pont, passaient de la salle du tribunal à la prison et qui voyaient Venise pour une dernière fois par les petites fenêtres, d'où le nom du pont. Le romantisme du lieu est disparu, annihilé dans le bleu bébé.
Jean-Claude.
Comme on dit par che nous, la madame est en Tabarnack!!=:o)
Alain L
Souhaitons, que la restauration se fasse rondement et que nous retrouvions le pont des Soupirs plus beau que jamais.
Nous avons aussi vu d'autres habillages d'échafaudages à Paris beaucoup plus convaincants. Ce qui était imprimé sur les gigantesques toiles était l'édifice qu'elles recouvraient de sorte qu'on pouvait facilement imaginer ce qu'il y avait dessous. J'ai trouvé l'idée du trompe-l'oeil excellente.
@Manuela: t'es cute quand t'es fâchée! ;-)
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